Une étude a été menée par SAP Hybris Consumer Insights 2017. Il en ressort que les consommateurs ont le plein pouvoir sur les marques, notamment depuis que la digitalisation a intégré le monde de l’e-commerce. Par conséquent, les enseignes doivent mettre tout en œuvre afin que leur relation avec leurs clients soit empreinte de confiance. En somme, lors des transactions, une transparence est requise.

Certes, il y a plusieurs canaux multimédias dans l’e-commerce, mais peu importe celui qui est emprunté par les e-consommateurs, il est impératif d’avoir une bonne communication. Ainsi, pour avoir la garantie de bénéficier d’une expérience client optimale, 71 % des Français sont prêts à fournir leurs infos personnelles aux e-commerces.

Toutefois, il est vrai que lorsqu’il est question de les communiquer à des marques transfrontalières, c’est autre chose. Là, 59 % seulement sont disposés à le faire. Néanmoins, cette baisse n’implique aucun changement par rapport à leurs positions face aux autres pays, car les Français devancent toujours les Américains, les Allemands ainsi que les Anglais.

Pour ce qui est des historiques d’achats, 37 % des Français sont partants pour les partager, et en ce qui concerne leur adresse e-mail, 53 % ne rechignent pas à les communiquer. Quant au numéro de portable, seulement 30 % des habitants de l’hexagone consentent à le fournir aux enseignes, à condition que la fréquence d’appel soit contrôlée.

Bien entendu, les consommateurs français acceptent de donner leurs infos personnelles, mais veulent avoir la garantie que la confidentialité sera de mise. C’est une bonne relation avec les e-commerces. Or, dans le cas où il ne serait pas respecté, 79 % des Français n’hésiteront pas à quitter la marque en question.

Les exigences des consommateurs français concernant leur relation avec les marques.

La Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) a fait une étude sur les intentions d’achats de Noël de cette année 2017. Il en ressort que le taux d’activités sur le Net ne cesse de grimper durant la période festive. En effet, le Web abritera pas mal de stratégies d’achat cette année encore. La tendance indique que 9/10 cybernautes, soit 86 %, envisagent de préparer leurs achats de Noël en ligne et 7/10 se procureront des cadeaux dans des e-boutiques.

Ce n’est pas vraiment une surprise de voir un tel engouement pour les e-achats, car 64 % des cyberconsommateurs souhaitent éviter la ruée dans les magasins. D’autres pensent que les e-commerces proposent plus de choix ou encore que c’est beaucoup plus pratique. Pour d’autres, l’e-shopping peut se faire sur des sites transfrontaliers.

Si l’on considère les supports utilisés pour effectuer les emplettes sur la Toile, on note que l’ordinateur a la préférence des e-acheteurs. 19 % d’entre eux optent pour la tablette et le reste, soit 44 %, penche davantage pour le mobile. Cet appareil est notamment utilisé par les 25-34 à une haute fréquence. En outre, avec les applis qui ne cessent d’évoluer et de proposer des parcours d’achat plus sécurisés, le mobile est fort utile.

Pour finir, le rapport de la Fevad s’attarde sur le budget alloué à Noël. Eh bien, on note qu’il affiche un pourcentage 4 fois plus élevé qu’en 2016. Ainsi, les dépenses pour cette fête (via les divers canaux mentionnés) sont de 278 euros. Certes, tout le monde n’aura pas les mêmes besoins (25-34 v/s 50-64 par exemple) et conséquemment, le budget aura tendance à changer. Quant aux produits qui auront la cote durant les achats en ligne, les jeux/jouets remportent les suffrages, suivis des produits culturels et des DVD.

 Tendance d’achat : qu’envisagent les consommateurs pour Noël 

La Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) a fait une analyse basée sur les chiffres dans l’e-commerce et son rapport indique qu’ils sont en hausse constante. On voit aussi que les habitudes d’achat des Français ne sont plus les mêmes. En effet, il y a beaucoup plus d’emplettes effectuées sur le Net, mais en ce qui concerne le panier moyen, il affiche une chute de 3 % en 1 an.  

Pour ce qui est des dépenses effectuées sur le Net durant le 2^e trimestre de cette année 2017, le taux est de 19,5 milliards d’euros. Il y a donc une augmentation de 11 % comparée à 2016. Face à ces chiffres, peut-on dire que les magasins physiques sont en mauvaise posture ? Pas vraiment, car en fin 2016, Médiamétrie a présenté des chiffres plutôt optimistes. D’un autre côté, on voit aussi que le multicanal gagne du terrain. D’ailleurs, des géants du commerce en ligne comme Fnac-Darty ou encore Carrefour ont également des boutiques physiques.  

Un autre point souligné par cette étude est que la relation client est au beau fixe. Eh oui, l’entente entre les deux parties (consommateurs et marques) semble avoir évolué. Il est fort probable que les codes promos, les remises et plusieurs autres avantages ont contribués à ce résultat. Enfin, on constate que l’on ne peut pas parler d’achats en ligne sans mentionner le m-commerce. En effet, le mobile et la tablette ont permis aux e-acheteurs d’effectuer des acquisitions à un taux de 37 % durant les dernières soldes d’été. 

L’e-commerce et les habitudes d’achat en France